VIDÉO – “Vous avez dit quoi là ?” : Marine Le Pen coupe Anne-Sophie Lapix en pleine interview

Sur le plateau de 20h22, lundi 7 février, Marine Le Pen a repris assez froidement Anne-Sophie Lapix lorsque celle-ci a évoqué l’un des axes de son programme pour l’élection présidentielle.

Lundi 7 février, Marine Le Pen était invitée dans l’émission 20h22, diffusée sur France 2. Face à Anne-Sophie Lapix, la candidate Rassemblement national à l’élection présidentielle a évoqué son programme, ou encore ses anciennes prises de position concernant l’Euro. La journaliste, pour sa part, a mis en lumière « les grosses dépenses supplémentaires » qui seront mises en place si la présidente du RN est élue. Alors qu’elle énumérait les différents axes de ses projets pour la France, la présentatrice télé a été interpellée froidement par la femme politique de 53 ans.

« Il y a aussi l’exonération des entreprises pour augmenter les salaires, [ce] qui pourrait coûter des dizaines de milliards », a-t-elle d’abord lancé. Des explications visiblement pas assez claires pour Marine Le Pen, qui s’est empressée de demander, cash : « Qu’est-ce que vous avez dit là ? Vous avez dit quoi là, la dernière mesure c’est quoi ? » Anne-Sophie Lapix a donc répondu à son interlocutrice, pas du tout intimidée : « Alors, j’ai dit : ‘L’exonération des charges patronales sur les salaires, quand les entreprises accepteront d’augmenter de 10% les salaires.’ Cette mesure, vous ne l’avez pas chiffrée, mais comme Nicolas Dupont-Aignan l’a chiffrée à 20 milliards… » Pour sa part, la candidate RN a assuré que ce n’était « pas du tout » exact.

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Un financement de programme qui intrigue

« En réalité, ça ne coûte rien. Ça peut être, éventuellement, un manque à gagner », a estimé Marine Le Pen, qui compte « faire le chiffrage de [s]on programme » prochainement et qui est convaincue d’être « la seule à le faire ». En réponse, Anne-Sophie Lapix a précisé qu’elle « demande, systématiquement, à tout candidat qui vient [sur son plateau] de justifier ses dépenses ». Sur sa lancée, la candidate de l’extrême droite a déclaré que si elle devient présidente de la République, « il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, il y a même des baisses d’impôts ». « Je rends beaucoup d’argent aux Français, parce que c’est un des grands axes de mon projet », a-t-elle indiqué. De quoi étonner la journaliste, qui a tenté de savoir « comment on fait pour financer un programme », dans ce cas. L’ancienne avocate a alors affirmé qu’elle comptait faire des économies « sur la fraude, sur l’immigration et sur la contribution nette que nous versons à l’Union européenne ».

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : Capture écran France 2

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